En France, 60% de l’eau potable à traiter provient des eaux souterraines. Les 40% restants proviennent des eaux de surface (rivières, lacs, fleuves).

Eaux de puits ou de forage
Le captage des eaux souterraines se fait le plus souvent par des forages. Les eaux de forage sont le plus souvent de meilleure qualité du fait de leur éloignement de la surface. Elles sont en effet davantage protégées de la pollution.

Les eaux souterraines, bien que souvent peu chargées en matières particulaires, peuvent abriter des substances dissoutes entraînant une coloration et des mauvaises odeurs.

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Eaux de surface

Les eaux superficielles sont prélevées par simple pompage en amont de l’usine de potabilisation.

Les eaux de surface sont souvent chargées en matières particulaires, une décantation physique ou physico-chimique doit être en traitement préalable.

Les eaux chargées sont des eaux de rivières.

 

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Des eaux peu chargées en matières particulaires sont également traitées dans des stations de potabilisation des eaux : il s’agit en général d’eaux de lacs ou de barrages.

 

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Eaux saumatres
Les eaux puits sont souvent saumâtres dans certaines régions. En plus des traitements classiques, il convient d’utiliser l’osmose inverse pour les débarrasser de leur sel.

Procédé OI – Eau saumâtres (Puits, forages dans certaines régions)

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1 – Pompe d’exhaure   2 – Aération   3 – Tampon   4 – Pompe transfert   5 – Filtre   6 – Filtres fins   7 – Pompe haute pression   8 – Unité d’osmose   9 – Chloration   10 – Pompe lavage   11 – Surpression air (Lavage)   12 – Stockage eau traitée   13 – Surpression


Aeration des lacs et retenues
En période estivale, les eaux des lacs et retenues se stratifient thermiquement, provoquant une désoxygénation du fond, stagnent et accumulent des débris organiques, provoquant une désoxygénation du milieu : c’est l’eutrophisation.


Ce phénomène implique une limitation de l’efficacité du traitement de ces eaux en aval : traitements du fer et du manganèse, surconsommation de chlore, surproduction de boues, colmatage des filtres…

Ainsi, pour éviter ces accroissements de frais d’investissement et de fonctionnement des stations de potabilisation, il est avantageux d’aérer ces lacs et retenues, via des procédés de déstratification pour les plans d’eau de profondeur comprise entre 3 et 25 m (par brassage de l’ensemble des masses d’eau au moyen d’un réseau immergé de canalisations de diffusion d’air comprimé créant des rideaux de bulles).


Ou encore via des procédés d’aérations hypolimniques à l’aide de l’aérateur LIMNO pour les retenues dont la profondeur est supérieure à 25 m.

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